Objets connectés

Meural, le tableau connecté qui permet de changer de décor selon ses humeurs

Moins cher qu’un Van Gogh ou un Basquiat, le cadre connecté Meural, de Netgear, permet d’exposer chez soi des milliers de reproductions de tableaux ou de photos.

Si vous êtes du genre à accrocher des tableaux au mur, vous avez sans doute été confronté à ce problème : au bout d’un moment, on en a marre et on a envie de changer (le drame des Gémeaux…). Avec un cadre connecté, pas de problème. Il suffit de changer d’image.

Perso, j’adore déjà le concept du téléviseur Samsung The Frame, qui se transforme en tableau lorsqu’on le met en veille, et j’ai donc logiquement flashé sur le cadre connecté Meural de Netgear qui permet d’exposer toute sortes d’oeuvres. Ce n’est pas le retour du bon vieux cadre photo numérique mais ça y ressemble. En mieux !

Presque comme un vrai tableau

L’écran (full HD 1920 x 1080) a subi un traitement matifiant anti-reflet. La qualité d’affichage est donc vraiment satisfaisante, encore meilleure que sur The Frame pour l’affichage d’images fixes. On a presque l’impression d’être devant un vrai tableau. Le cadre bascule automatiquement en mode portrait ou paysage lorsqu’on l’oriente, en fonction des images à afficher. Par défaut, chaque oeuvre est retaillée pour correspondre aux proportions du cadre mais si cela vous dérange, il est possible de désactiver cette fonction afin de respecter les proportions originales de l’oeuvre qui se retrouve alors entourée de bandes noires.

30 000 oeuvres pour un peu plus de 6 euros par mois

Une centaine d’oeuvres sont disponibles gratuitement avec le produit, du style classique à contemporain. Pour en avoir plus, il est possible de souscrire un abonnement à 79 euros / ans (soit environ 6,60 par mois, contre 4,99 pour le Samsung Frame) pour accéder à un véritable musée virtuel de 30 000 oeuvres, comprenant des reproductions de tableaux, des photos et même des animations de type GIF réalisées par des artistes. C’est un peu cher mais on peut aussi se contenter d’afficher ses propres images. Celles-ci sont transférables depuis l’appli ou bien, à distance, par e-mail. Enfin, l’appareil comporte un emplacement pour carte SD. Malheureusement, aucune interaction avec un assistant vocal n’est possible.

Commande gestuelle

J’ai paramétré le Meural pour que les images défilent automatiquement. Sinon, pour passer d’une image à l’autre manuellement, ou faire apparaître des informations sur l’oeuvre affichée, pas de boutons mais une commande gestuelle. Un capteur de mouvements est dissimulé dans le bas du cadre. Ce n’est pas évident à utiliser au début mais on finit par prendre le coup et cela fonctionne à peu près bien.

Consommation électrique très raisonnable

Vous vous dites probablement qu’un cadre qui consomme de l’électricité n’est pas ce qu’il y a de plus écologique. La question est vraiment légitime. Cependant, j’ai mesuré la consommation du Meural à l’aide d’une prise connectée et celle-ci n’est que de 20 watts, soit à peine la consommation d’une ampoule basse consommation. Il s’agit donc d’un élément de confort comme un autre dans un logement.

Afin de limiter la consommation, l’appareil s’éteint automatiquement la nuit grâce à un capteur de luminosité ambiante. Dommage, toutefois, qu’il ne s’agisse pas d’un capteur de mouvements, comme sur The Frame, car dans la journée le Meural reste allumé même s’il n’y a personne à la maison.

Fixé au mur ou posé sur un meuble

Evidemment, un cadre, on pense tout de suite à l’accrocher au mur. Pour cela, il suffit de planter un clou. Mieux : il existe aussi un accessoire (en option) qui permet de fixer le cadre par le centre et de le faire pivoter pour passer du mode paysage au mode portrait, en fonction des images.

Reste la question du câble d’alimentation électrique. Tout le monde n’a pas les moyens de faire une saignée dans son mur pour le dissimuler. Dans ce cas, il faut se résoudre à le laisser apparent, ce qui est évidemment dommage, d’autant que ce câble n’est pas discret. Malheureusement, le chargeur est assez gros et ne pourra pas passer aisément derrière une fausse cloison.

Pour éviter tous ces inconvénients, vous pouvez aussi, tout simplement, poser votre cadre sur un meuble (c’est l’option que j’ai choisie). Cela donne un petit côté déstructuré non conventionnel qui n’est pas désagréable.

Netgear commercialise aussi un chevalet en bois qui permet de poser le cadre sur un meuble de manière, à priori, plus élégante. Personnellement, je trouve cet accessoire un peu kitsch dans une habitation et cela conviendra plutôt, par exemple, dans un magasin.

Deux tailles, quatre couleurs, prix… élevés

  • petit format 21,5” (55 cm) : 699 euros
  • un grand format 27” (69 cm) : 899 euros
  • quatre coloris : blanc, bois clair, bois foncé ou noir

Verdict

Points forts
> Le concept
> La qualité d’affichage
> L’interface gestuelle

Points faibles
> Abonnement un peu cher (mais facultatif)
> Absence de capteur de présence
> Non-compatibilité avec les assistants vocaux

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